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Les premiers retours de bâton dû au refus de la gare de Vandières

vendredi 17 mars 2017, par Axelos

Sujet fâcheux concernant la desserte du sillon Lorrain par le TGV Est : La gare d’interconnexion de Vandières.

Logo Metz

En grande partie dû au fait que les agglomérations de Metz, et à moindre mesure Nancy, ont refusé toutes éventualités de non desserte de leurs gares respectives, sans oublier le département de la Moselle pour une raison totalement géographique (Vandières se situe en Meurthe-et-Moselle), s’est dessiné alors une opposition farouche de ces élus face à la gare stratégique d’interconnexion de Vandières.

Logo Nancy

Il aura fallu attendre 2016, lors de la finalisation de la seconde phase de la ligne LGV Est, pour faire un constat de stratégie hautement discutable. Avec la gare TGV Lorraine actuelle, au milieu des champs, accessible uniquement par réseau routier en autocar, - c’est-à-dire avec sa congestion automobile qui va de pair, pour ainsi dire difficilement accessible – présente des lacunes concernant la potentialité d’accès aux TGV de cette ligne.

Navette gare TGV Lorraine

En effet, comprenez bien que, les Nancéiens et Messins n’ont accès qu’à 25 % environ des TGV en provenance et à destination de Paris. Concernant les liaisons avec Strasbourg, l’accès s’élève à 0 %, puisque aucun TGV ne relie Metz ou Nancy à Strasbourg !

D’ailleurs pour les plus téméraires qui osent prendre le TGV à la gare Lorraine actuelle, il faut savoir que la majorité des TGV Paris – Strasbourg ne s’y arrête pas, faute de fréquentation suffisante au milieu des champs …

Gare TGV Lorraine

Un constat donc déjà bien médiocre aujourd’hui. Mais l’avenir risque fortement d’assombrir encore d’avantage la situation.

En effet, la SNCF s’était engagé à desservir directement les deux villes Nancy et Metz pour des liaisons avec Paris. Mais quid de la prochaine entreprise si la SNCF perd le contrat ? N’oublions pas, qu’en 2019 au plus tard, la SNCF ne se sera plus seule entreprise sur le ferroviaire en France, d’autres acteurs lui feront concurrence.

Logo OUIGO

Et justement, c’est théorie semble se confirmer. La SNCF, probablement pour anticiper cette ouverture du marché prochain, commence à préparer le terrain. Une offre commerciale « OUIGO » consiste à proposer des TGV « Low Cost », accueillant ses passagers à des prix sensiblement plus bas que le réseau ferroviaire TGV habituel.

Une ligne OUIGO Paris - Strasbourg sera opérationnel dès le 2 juillet de cette année.
Il est alors prévu des arrêts sur la gare TGV Lorraine au milieu des champs.
En revanche, aucune liaison direct avec Nancy et Metz. En soi, 100 % de ces TGV ne seront pas accessible par les lorrains !

Les prix habituels du TGV Est Paris - Nancy sont d’environ 50 à 75 euros, c’est-à-dire plutôt coûteux.
La ligne OUIGO elle, bien qu’annonçant des tarifs à partir de 10 €, atteindra probablement 25 € en moyenne lorsque la promotion sera terminée, soit la moitié de la fourchette de prix minimal du TGV normal, en comparant aux prix pratiqués sur les autres lignes OUIGO déjà opérationnels depuis quelques années.

Et c’est à ce moment que l’on peut se poser des questions sur le réel intérêt de ces élus opposés : Veulent-ils mettre en avant ces deux grandes villes, ou simplement les priver d’une mobilité ferroviaire efficace et accessible (financièrement) de la capitale Française, et surtout de Strasbourg ?

Moi j’aurais tendance à choisir la seconde raison …

Terrain pour gare de Vandières

Petit aparté qui sort un peu du sujet concernant principalement la gare de Lorraine, je vois en l’offre OUIGO une possibilité de grande simplicité pour les déplacements en train vert le sud. En visualisant la carte des lignes opérationnelles dès juillet, on peut y constater qu’il sera possible de pouvoir changer de train dans la gare de Marne-la-Vallée, sans donc aller jusqu’à Paris, et prendre le métro pour changer de gare … Plutôt pratique.

Carte OUIGO

Les prix sont aussi très flexibles, peu d’augmentation si réservation que quelques jours avant le départ. À contrario du train « Intercité » Nancy - Paris qui passe par l’ancienne voie ferré « CORAIL » (le voyage dure donc trois heures), ou certes les prix débutent à 15 euros, mais à condition de réserver minimum deux mois à l’avance. 30 € si un mois à l’avance, et 50 € si moins d’un mois.
Plutôt sympa pour les gens comme moi, qui victime de précarité professionnel, comme de plus en plus de français, est impossible d’anticiper deux mois plus tard si j’aurais du temps libre ou pas.

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